Quatre techniques de bases du massage

Chacun à sa propre vision du massage.

D’un côté, certains imaginent un moment de pure relaxation fait de caresses douces et lentes. D’un autre, on peut avoir l’image d’une séance tonique faite de pétrissages profonds et de claquements.

En fonction du type de massage que vous allez choisir alors vous opterez pour une séance plus ou moins relaxante ou tonique.

Cependant quelque soit la technique il y existe des gestes de base qui se retrouvent dans la plupart des types de massages.

L’effleurage

L’effleurage est réellement le mouvement de base du massage.

C’est bien souvent à travers cette manœuvre que va débuter le massage, car il consiste en de longues caresses réalisées avec le plat de la main.

Celles-ci ont trois intérêts principaux en début de massage :

Elles permettent une prise de contact agréable entre le masseur et le massé.
Elles facilitent la relaxation grâce à ses mouvements doux.
Elles servent à appliquer l’huile de massage sur l’ensemble du corps.

Au cours du massage, ce sont souvent des manœuvres d’effleurages qui permettent au masseur de passer d’une partie du corps à une autre.

En fin de massage, il permet de finir la séance en douceur.

Réaliser le mouvement

L’effleurage peut être réalisé avec une seule main ou avec les deux qui travaillent en même temps ou de façon alternative.

Les mouvements d’effleurage sont en général réalisés plusieurs fois sur une même partie du corps. Le premier passage n’est pas très appuyé puis les suivants le sont un peu plus.

Sur des zones musculeuses où se logent les tensions ou contractions (les jambes ou le dos par exemple) il ne faut pas hésiter à exercer une pression un peu plus forte (tout en restant attentif à la réaction du massé).

Pour que le mouvement soit agréable à recevoir, faites en sorte que vos mains s’adaptent le mieux possible à la forme du membre sur lequel vous êtes en train de travailler.

Le rythme de ces mouvements doit être lent, mais continu, faites en sorte de ne jamais perdre le contact avec la personne massée pendant et entre les séquences du massage.

Le pétrissage

Les manœuvres de pétrissage ont pour objectif de raffermir les tissus de la peau et d’améliorer la circulation sanguine. Il permet aussi de faciliter le relâchement musculaire et l’élimination des toxines (très bon pour les sportifs).

Pour cela vous allez presser, comprimer et parfois soulever la peau et les muscles de la personne massée.

En fonction de la fermeté des mouvements que vous allez réaliser alors vous travaillerez plus ou moins en profondeur sur le muscle ou le groupe musculaire choisi.

Réaliser le mouvement

Dans un premier temps vous devez identifier une zone musculaire sur laquelle vous souhaitez travailler (trapèze au niveau des épaules, l’avant ou l’arrière des cuisses, le mollet…).

Une fois que vous avez identifié les contours du muscle alors vous faites ne sorte de saisir celui-ci afin de le soulever et le pétrir avec vos doigts comme vous le feriez avec une pâte à pain.

L’idée étant d’utiliser votre pouce d’un côté et le reste de vos doigts de l’autre afin de saisir et de pousser la chair et le muscle.

Vous devez ensuite réaliser cette action de façon continue en alternant d’une main à l’autre pour comprimer et relâcher.

La friction

Dans notre quotidien, lorsque l’on se cogne alors on a tendance a naturellement se toucher et se frotter la zone où à eu lieu le choc.

La friction est donc un massage des tissus musculaires consistant en une pression directe et profonde de la zone concernée.

Cette technique est donc très utile pour les zones présentant une résistance ou encore de tensions musculaires importantes.

Réaliser le mouvement

Ce mouvement se réalise avec le pouce, le bout des doigts ou leurs articulations.

Effectuez alors des mouvements circulaires sur la zone concernée. Vous devez alors sentir bouger les couches de tissus (il ne faut pas se contenter de glisser sur la peau).

Vous pouvez aussi réaliser les frictions à l’aide des articulations des doigts. Pour cela il faut fermer le poing à moitié afin de pouvoir travailler avec les deux premières phalanges de votre main.

La encore, vous exercez des mouvements circulaires pour, par exemple, soulager les tensions se logeant de par et d’autre de la colonne vertébrale (tout en étant attentif à ne jamais travailler directement sur la colonne).

Enfin, la pression (sans mouvement circulaire) est une variante de la friction. Il s’agit d’appuyer de plus en plus profondément sur le muscle. Les pressions sont très souvent utilisées dans les massages d’origine asiatique.

Les tapotements

Les tapotements peuvent prendre plusieurs « formes », les hachures, les claquements ou encore les ventouses.

D’un œil extérieur, ces manœuvres peuvent paraître brutales, mais si elles sont bien faites alors ne seront en aucun cas douloureuses.

Pour être sûr de ne pas importuner la personne que vous massez alors, demandez dès le début de la manœuvre si le niveau de pression est correct ou si elle souhaiterait qu’il soit plus ou moins fort.

Les tapotements permettent de resserrer les tissus (des cuisses et des fesses entre autres) et ainsi de raffermir la peau, mais aussi de stimuler la circulation sanguine.

Réaliser le mouvement

Ces mouvements se réalisent à l’aide des deux mains qui vont travailler tour à tour. L’objectif est de réaliser des séquences rapides et des gestes précis.

Vous devez toujours garder les mains et les poignets souples et détendus afin de ne pas faire mal à la personne massée.

D’une façon générale vous ne devez réaliser ces mouvements que sur de parties du corps suffisamment charnues telles que le dos, les fesses ou les cuisses.

Les hachures sont les plus connus des tapotements. Elles consistent à utiliser le tranchant de la main (au niveau de la paume plutôt que les doigts) pour stimuler une zone précise.

Les mouvements de ventouse permettent de créer un effet de succion très stimulant pour la peau. Pour cela, mettez votre main en cuillère tout en gardant vos doigts bien droits.

Les claquements se font à l’aide des poings serrés, mais pas trop fermés. Ensuite soit vous frappez avec l’extérieur de votre poing (la paume de votre main est alors tournée vers vous) ou l’intérieur en utilisant vos articulations.